En 2021, l’alternance a connu une hausse accélérée de son nombre de contrats d’apprentissage signés : + 37 % par rapport à 2020. Tant dans le secteur privé que dans le secteur public, les entreprises sont aujourd’hui encore nombreuses à accorder leur confiance à de jeunes apprentis. Alors vous aussi, tentez votre chance et lancez-vous dans l’aventure de l’alternance en 2022 !
Quels sont les diplômes et les secteurs d’activités les plus concernés par la hausse des contrats d’apprentissage ?
L’an dernier, absolument tous les niveaux de diplôme ont séduit les candidats en apprentissage. Du CAP au BAC+5 et plus, le nombre de contrats conclus fait état d’une belle remontée. En témoignent les chiffres de la DARES (Direction de l’Animation, de la Recherche, des Études et des Statistiques) :
- + 22 % pour le niveau CAP
- + 15 % pour le niveau BAC
- + 22 % pour le niveau BAC +2
- + 19 % pour le niveau BAC +3
- + 21 % pour le niveau BAC +5 et plus.
En 2021, le secteur des services est celui ayant rencontré la plus grande sollicitation. Avec 71 % de nouveaux contrats d’apprentissage, il arrive en tête devant l’industrie (15 %), la construction (11 %) et l’agriculture / la pêche (3 %).
Si l’on s’intéresse de plus près au secteur des services, le classement du top 3 des sous-secteurs majoritaires est le suivant :
- le commerce (161 305 contrats signés)
- le conseil et l’ingénierie (66 441 contrats signés)
- la banque, l’assurance et l’immobilier (48 522 contrats signés).
Pourquoi se tourner vers l’apprentissage en 2022 ?
Le nombre de contrats d’apprentissage progresse considérablement chaque année, et ce dans toutes les régions de France (hors Mayotte). Les besoins en professionnels ne cessent d’évoluer et les entreprises embauchent de plus en plus massivement de jeunes apprentis. Cela est d’ailleurs d’autant plus vrai pour celles ayant moins de 50 salariés, avec 66 % de contrats conclus rien qu’en 2021.
L’alternance tient un véritable rôle de tremplin vers l’emploi. Suite à leur formation, près de 6 jeunes sur 10 trouvent un poste salarié dans les six mois. Parmi les filières de formation les plus porteuses, on distingue notamment :
- l’énergie, la chimie et la métallurgie (taux d’insertion de 69 %)
- la mécanique et les structures métalliques (65 %)
- les technologies industrielles (65 %)
- l’électricité et l’électronique (65 %)
- le génie civil, la construction et le bois (65 %)
Pour découvrir les données complètes, nous vous invitons à consulter le document officiel du Ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion.
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