La Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) est une mesure permettant à toute personne d’avoir une certification professionnelle, sans suivre de formation. Si la validation se base uniquement sur l’expérience professionnelle du candidat, le parcours n’est pas à prendre à la légère. La VAE s’obtient par décision de jury, qui s’assure que les connaissances et les compétences sont bien en corrélation avec le diplôme visé.
Vous souhaitez passer par la case VAE, mais vous ne savez pas comment la mettre en œuvre ? Interfor vous guide dans vos démarches.
À quoi sert la VAE ?
La VAE est une belle opportunité pour les personnes souhaitant :
- mettre à jour leur CV, avec leurs réelles compétences et responsabilités
- effectuer une reconversion professionnelle et changer de poste
- suivre une formation de niveau supérieur
- prétendre à un salaire plus élevé
- mettre à niveau leur fiche de poste.
La VAE s’adresse à tous, peu importe l’âge, le niveau de formation et le statut (salarié, demandeur d’emploi…). Néanmoins, une condition est à remplir obligatoirement : le candidat doit justifier d’un an d’expérience professionnelle minimum. Celle-ci doit bien entendu être en accord total avec la certification visée, enregistrée au RNCP.
Quelles sont les démarches pour mettre en œuvre une VAE ?
Le parcours de la VAE peut être long et demande une certaine organisation. Plusieurs étapes sont à suivre :
De nombreux centres de conseils en VAE existent et sont répartis sur l’ensemble des régions de France. Dédiés à l’accompagnement, ces structures mettent à disposition des conseillers spécialisés, prêts à répondre à toutes les questions des candidats.
Ce dossier a pour but de vérifier l’éligibilité de la candidature, selon 4 étapes :
- remplir un formulaire de “Demande de recevabilité à la validation des acquis de l’expérience” (Cerfa n°12818*02)
- joindre tous les documents permettant de justifier de l’expérience professionnelle en lien avec la certification
- fournir les pièces justificatives demandées (lire la notice explicative)
- attester sur l’honneur qu’aucune autre demande de VAE n’est en cours (sur l’année civile).
Le dossier complet doit ensuite être transmis à l’organisme chargé de délivrer la certification professionnelle.
En cas d’avis de recevabilité favorable, il est indispensable de mettre au clair les modalités d’évaluation des compétences :
- rédiger le dossier de validation, reprenant en détail les expériences professionnelles et personnelles, ainsi que les preuves pouvant les justifier
- préparer l’éventuel entretien avec le jury, si besoin d’informations complémentaires
- préparer l’éventuelle mise en situation professionnelle, que ce soit en situation de travail réelle ou non.
C’est ensuite au jury de décider de la validation de votre demande. Celle-ci peut alors être soit partielle (pour une partie de la certification), soit totale
Comment se passe la prise en charge financière d’une VAE ?
La prise en charge d’une VAE dépend du statut. Prenons par exemple le cas d’un salarié. Ici, plusieurs options sont ouvertes :
- la mobilisation des droits acquis à la formation, si le parcours de VAE est éligible au Compte Personnel de Formation (CPF). Un abondement par l’employeur peut être réalisé en cas de droits acquis insuffisants.
- la prise en charge par l’employeur, en accord avec le salarié et dans le cadre d’un plan de développement des compétences. Pour cela, les dépenses liées aux démarches de la VAE sont couvertes par l’entreprise.
- la prise en charge par des organismes financeurs, comme les organisme de Transitions Pro.
Pour en savoir plus sur la VAE, nous vous invitons à lire également l’article suivant :
- “5 questions/réponses sur la validation des acquis de l’expérience (VAE)” du Ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion